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MATIN GOURMAND

Publié le 07/06/2023

UCA ARZON

Samedi 10 juin sur la place de l’église !

De 9h à 13h, Venez découvrir une dégustation gratuite offerte par les commerçants du bourg d’Arzon, des tours de voitures, accompagnés d’une fanfare rock ! Bénéfice pour la SNSM.

 

O’Bistrot

Kanistell

L’Atelier de l’Océan

Boucherie Dréan

Boulangerie Trémelo

La Cave Fromagère

Mélodie Florale

Bourg’Bon

 

 

 

LA SNSM

Sauver des vies humaines en mer, mission première de la SNSM

 

La SNSM est l’un des prin­ci­paux acteurs de la recherche et du sauve­tage en mer.

​Les Sauve­teurs en Mer inter­viennent sur demande des centres régio­naux opéra­tion­nels de surveillance et de sauve­tage (CROSS), effec­tuent les opéra­tions de recherche en mer, assistent les navires en diffi­culté, évaluent l’état des personnes à secou­rir, leur donnent les premiers soins et ramènent les bles­sés et les naufra­gés à terre où d’autres orga­nismes de secours les prennent en charge.

La SNSM est la seule orga­ni­sa­tion agréée dédiée au sauve­tage en mer en France

Les centres régio­naux opéra­tion­nels de surveillance et de sauve­tage sont au cœur du dispo­si­tif de recherche et de sauve­tage en mer. Leurs missions :

  • assu­rer une veille perma­nente des dispo­si­tifs de détresse ;
  • rece­voir et analy­ser les messages de détresse ;
  • plani­fier les opéra­tions de recherche et de sauve­tage ;
  • action­ner et coor­don­ner les moyens les plus appro­priés pour inter­ve­nir : navires  sur zone, canots de sauve­tage, héli­co­ptères, etc.

Sur alerte du CROSS, le patron de l’em­bar­ca­tion des Sauve­teurs en Mer la plus proche et la mieux équi­pée au regard des circons­tances, réunit son équi­page pour appa­reiller dans un délai de 17 minutes. Les Sauve­teurs en Mer réalisent près de 50 % des inter­ven­tions mari­times coor­don­nées par les CROSS.

En cas d’opé­ra­tion impor­tante, le CROSS peut faire inter­ve­nir plusieurs équi­pages et tout moyen qu’il juge utile (héli­co­ptère, avion, Marine natio­nale, etc.). Le patron du canot ou de la vedette est en contact avec le CROSS pendant toute la durée de l’opé­ra­tion de sauve­tage.

La réac­ti­vité et le savoir-faire des Sauve­teurs en Mer, leurs équi­pe­ments, mais égale­ment la gestion de l’or­ga­ni­sa­tion d’une opéra­tion de sauve­tage sont primor­diaux pour mener à bien leur mission de recherche et de sauve­tage en mer.

Le sauve­tage de la vie humaine en mer est obli­ga­toire et gratuit

Il s’im­pose à quiconque est en mesure de porter secours dans les limites de sa propre sécu­rité.

À l’oc­ca­sion des inter­ven­tions de sauve­tage aux personnes, les moyens de la SNSM peuvent être amenés à porter égale­ment assis­tance aux biens – navires et embar­ca­tions en diffi­culté – en cas de danger poten­tiel ou avéré. Ces opéra­tions – juri­dique­ment fondées sur les textes en vigueur (Code des trans­ports) – sont conduites sous le contrôle exclu­sif des CROSS. Elles peuvent donner lieu à un dédom­ma­ge­ment des frais enga­gés (gasoil, entre­tien du navire, etc.).

196, le numéro d’ap­pel natio­nal d’ur­gence en mer depuis le litto­ral

Un numéro d’alerte, le 196, permet de joindre direc­te­ment les CROSS depuis un télé­phone.

Numé­ros d’ap­pel d’ur­gence en mer (196 par télé­phone, canal 16 par VHF) © Minis­tère de la tran­si­tion écolo­gique et soli­daire

Canal 16 par VHF, la fréquence inter­na­tio­nale de détresse

À bord d’un bateau, les Sauve­teurs en Mer préco­nisent l’uti­li­sa­tion de la VHF (canal 16), beau­coup plus sûre.

Numéro d’ur­gence en mer : privi­lé­giez le canal 16 par VHF ! © SNSM

​208 stations de sauve­tage répar­ties sur tout le litto­ral

5 100 sauve­teurs embarqués béné­voles inter­viennent jusqu’à 20 milles nautiques de la côte à partir des 208 stations de sauve­tage de la SNSM.

En 2021, on comp­tait ainsi 188 stations perma­nentes. En complé­ment, la SNSM dispose de 20 stations saison­nières pour complé­ter le dispo­si­tif pendant la période esti­vale, ou assu­rer un lien avec les muni­ci­pa­li­tés dans le cas où les plages surveillées par les nageurs sauve­teurs ne disposent pas de stations de sauve­tage perma­nentes à proxi­mité.

Chacune des stations perma­nentes est diri­gée par un président, secondé par un tréso­rier et par le patron titu­laire, lui-même respon­sable de la compo­si­tion du recru­te­ment et de la forma­tion de son équi­page. Chaque station dispose d’un équi­page de 10 à 40 béné­voles opéra­tion­nels.

Grâce à leur savoir-faire, leur adap­ta­bi­lité, leurs équi­pe­ments, mais aussi leur enga­ge­ment profond, les Sauve­teurs en Mer sont capables de répondre effi­ca­ce­ment à toute situa­tion de sauve­tage, qu’il s’agisse d’une panne, d’une voie d’eau à bord, d’un échoue­ment, d’une évacua­tion médi­ca­li­sée ou sani­taire, ou encore d’une chute à la mer.

En 2021, 13 616 personnes ont été secou­rues au large par les Sauve­teurs en Mer de la SNSM.

Le sauvetage des vies sur le littoral, une mission de la SNSM

Assu­rant une surveillance constante de la baignade sur les plages, les nageurs sauve­teurs de la SNSM sont les premiers présents en cas d’in­ci­dent. Formés au secou­risme et aux inter­ven­tions en milieu aqua­tique, ils consti­tuent le premier maillon de la chaîne des secours sur le litto­ral.

La surveillance des plages

Les maires et les collec­ti­vi­tés de bord de mer ont pour obli­ga­tion légale d’or­ga­ni­ser la surveillance de leurs plages. Pour ce faire, ils emploient, pour la saison esti­vale, des sauve­teurs diplô­més (aussi appe­lés “maîtres nageur”, “surveillants de baignade” ou “nageur sauve­teur”), en mesure de mener à bien diffé­rents types d’in­ter­ven­tions, de coor­don­ner et de préve­nir les secours et de prodi­guer les premiers soins.

Les nageurs sauve­teurs de la SNSM assurent cette mission sur un tiers des plages surveillées du litto­ral.

Avant le début de la saison esti­vale, la SNSM affecte les nageurs sauve­teurs formés dans ses centres de forma­tion et d’in­ter­ven­tion (CFI) sur les diffé­rents postes de secours des communes. Béné­voles pendant l’an­née, les nageurs sauve­teurs sont rému­né­rés pour leur emploi esti­val en poste de secours durant l’été. Depuis quelques années se déve­loppent de nouveaux types de postes d’in­ter­ven­tion effec­tuant des patrouilles nautiques sur les zones litto­rales isolées. 

1 447 nageurs sauve­teurs de la SNSM pour sécu­ri­ser le litto­ral français

1 447 nageurs sauve­teurs de la SNSM répar­tis dans les 250 postes de secours inter­viennent dans les zones de baignade aména­gées jusqu’à 300 mètres des côtes. Âgés en moyenne de 18 à 25 ans, compo­sés pour ⅔ d’hommes et ⅓ de femmes, les nageurs sauve­teurs se recrutent prin­ci­pa­le­ment parmi les étudiants (⅔) et les jeunes sala­riés.

Leurs missions :

  • porter assis­tance aux baigneurs en danger et aux utili­sa­teurs d’en­gins de plage (planches à voile, engins pneu­ma­tiques, kite­surf, petits voiliers, etc.) en diffi­culté ;
  • admi­nis­trer les premiers soins aux personnes victimes d’ac­ci­dent ;
  • signa­ler les problèmes aux unités de secours adap­tées.
  • Outre ces actions de sauve­tage, les Sauve­teurs en Mer présents sur les plages opèrent égale­ment un vaste travail de préven­tion auprès des vacan­ciers afin de réduire les risques d’ac­ci­dent.

·         La forma­tion des nageurs sauve­teurs de la SNSM

  • Pour deve­nir nageur sauve­teur pour la SNSM, il faut suivre une forma­tion d’au moins 300 heures la première année (assu­rée par 800 forma­teurs béné­voles) et s’adres­ser pour cela à l’un des 32 centres de forma­tion et d’in­ter­ven­tion (CFI) le plus proche de son domi­cile.
  • Une fois diplô­més, les nageurs sauve­teurs de la SNSM peuvent exer­cer la surveillance des baignades sous la respon­sa­bi­lité d’un chef de poste. Ils ont l’obli­ga­tion de s’en­traî­ner régu­liè­re­ment pour main­te­nir leur niveau de compé­tences ou en acqué­rir de nouvelles dans le cadre de forma­tions quali­fiantes spéci­fiques : « plages dange­reuses », « marine jet », « chef de poste », etc.
  • Les nageurs sauve­teurs restent à la SNSM pendant 3–4 ans en moyenne. Cette rota­tion néces­site un effort perma­nent de recru­te­ment et de forma­tion de la part de l’as­so­cia­tion, afin de répondre aux solli­ci­ta­tions des communes du litto­ral.
  • Les nageurs sauve­teurs peuvent parti­ci­per à des dispo­si­tifs prévi­sion­nels de secours (DPS).
  • Les nageurs sauve­teurs qui ont suivi une forma­tion initiale et sont diplô­més doivent suivre durant l’an­née une forma­tion conti­nue pour pouvoir repar­tir en plage l’été suivant.
  • En rejoi­gnant la SNSM, les jeunes ajoutent non seule­ment à leur cursus une expé­rience enri­chis­sante grâce à un enga­ge­ment citoyen et soli­daire mais béné­fi­cient en outre d’une forma­tion diplô­mante qui peut être déter­mi­nante par la suite dans leur recherche d’em­ploi.
  • Face à l’aug­men­ta­tion des esti­vants sur les plages et à la multi­pli­ca­tion des loisirs nautiques de bord de mer, les nageurs sauve­teurs jouent un rôle clef dans l’amé­lio­ra­tion de la  sécu­rité. Ils contri­buent à dimi­nuer le nombre des acci­dents sur le litto­ral français.

Qu'est-ce qu'une mission de sécurité civile ?

La sécu­rité civile est l’en­semble des moyens mis en œuvre par l’État pour proté­ger sa popu­la­tion. Elle regroupe la préven­tion des risques de toute nature, l’in­for­ma­tion et l’alerte des popu­la­tions ainsi que la protec­tion des personnes, des biens et de l’en­vi­ron­ne­ment contre les acci­dents, les sinistres et les catas­trophes par la prépa­ra­tion et la mise en œuvre de mesures et de moyens appro­priés rele­vant de l’État, des collec­ti­vi­tés terri­to­riales et des autres personnes publiques ou privées. C’est un service public faisant inter­ve­nir un nombre impor­tant d’ac­teurs, dont des asso­cia­tions agréées telles que la SNSM.

Les acteurs de la sécu­rité civile en France

En France, la sécu­rité civile est placée sous l’au­to­rité du ministre de l’In­té­rieur au travers de la  direc­tion géné­rale de la sécu­rité civile et de la gestion des crises (DGSCGC). Elle orga­nise les secours d’as­sis­tance aux personnes et aux biens sur terre. 

Elle est déployée à l’éche­lon dépar­te­men­tal par le préfet, qui coor­donne et fait inter­ve­nir diffé­rents acteurs : 

  • Le service inter­mi­nis­té­riel de défense et de protec­tion civile (SIDPC) : il assiste le préfet dans la mise en place d’opé­ra­tions de préven­tion et de gestion des crises liées à des catas­trophes natu­relles ou des événe­ments conjonc­tu­rels.
  • Le service dépar­te­men­tal d’in­cen­die et de secours (SDIS) : placés sous l’au­to­rité du président du conseil dépar­te­men­tal et du préfet, les sapeurs-pompiers du SDIS sont char­gés de 3 missions : la préven­tion, la prévi­sion et les opéra­tions de secours. Les SDIS sont aux commandes des secours en cas de crise, sous la direc­tion du préfet.
  • Le service d’aide médi­cale urgente : service hospi­ta­lier public dont le rôle est d’or­ga­ni­ser l’ur­gence médi­cale dans chaque dépar­te­ment. Il assure la coor­di­na­tion du service médi­cal d’ur­gence et orga­nise la chaîne médi­cale des secours. 
  • La police :  elle peut être déployée en cas de catas­trophe natu­relle pour assu­rer le main­tien de l’ordre public et enca­drer le trafic routier.
  • Les asso­cia­tions de secou­risme et de sécu­rité civile : elles sont 15 à être agréées en France pour être enga­gées sur le terrain par le Préfet, sur diffé­rents types de missions (voir plus bas). 

L’or­ga­ni­sa­tion de la sécu­rité civile

On distingue les risques “courants” et les risques “parti­cu­liers”.

Le premier type regroupe des risques liés aux  acci­dents : acci­dents de la route, urgences vitales, incen­dies, acci­dents indus­triels…. Ce sont dans ces cas les sapeurs-pompiers (béné­voles ou profes­sion­nels) du SDIS et les person­nels médi­caux du SAMU qui inter­viennent prio­ri­tai­re­ment.

Pour les risques « parti­cu­liers », liés à des événe­ments ou à des catas­trophes natu­relles, le préfet de dépar­te­ment requiert l’aide d’as­so­cia­tions agréées de sécu­rité civile, pour réali­ser 4 types de missions.

  • Type A : missions de secours aux personnes suite à une catas­trophe ou un acci­dent (inon­da­tions, explo­sion, atten­tat…). Lorsque les moyens tradi­tion­nels (SDIS, SAMU…) sont dépas­sés, le préfet peut alors solli­ci­ter l’aide d’une asso­cia­tion de sécu­rité civile, qui agit alors sous le comman­de­ment des sapeurs-pompiers.
  • Type B : missions de soutien et d’ac­com­pa­gne­ment des popu­la­tions suite à un acci­dent ou une catas­trophe : accueil d’ur­gence, distri­bu­tion alimen­taire, de couver­ture, etc.
  • Type C : missions d’en­ca­dre­ment de béné­voles, lorsqu’il est fait appel à la popu­la­tion pour parti­ci­per et aider à la gestion d’une crise suite à une catas­trophe ou un acci­dent.
  • Type D : mise en place de DPS (dispo­si­tif prévi­sion­nel de secours) sur des rassem­ble­ments publics ponc­tuels (mani­fes­ta­tions spor­tives, concerts, festi­vals, etc.). 

Exemples de missions de sécu­rité civile assu­rées par la SNSM

La SNSM dispose de l’agré­ment pour ces 4 types de missions. Elle peut enga­ger pour cela plus de 3 300 béné­voles, dont plus de 3 000 secou­ristes (niveau 1 et 2), 35 méde­cins, 34 infir­miers et 155 logis­ti­ciens pour assu­rer le bon dérou­le­ment de ces missions.  

Les postes de secours ou DPS

La mise en place de postes de secours (ou DPS, dispo­si­tifs prévi­sion­nels de secours) consti­tue l’acti­vité la plus impor­tante de la SNSM en matière de sécu­rité civile. Les DPS sont en effet obli­ga­toires depuis le 1er janvier 2007 pour toute orga­ni­sa­tion de mani­fes­ta­tions ou de rassem­ble­ments à carac­tère spor­tif, cultu­rel ou social rassem­blant plus de 1 500 personnes : autant d’évé­ne­ments pendant lesquels les béné­voles de la SNSM parti­cipent à assu­rer la sécu­rité du public et des parti­ci­pants. En 2021, la SNSM a ainsi réalisé 1 180 missions, corres­pon­dant à un peu moins de 8 000 jour­nées de béné­voles. 

Elle sécu­rise par exemple l’un des plus impor­tants festi­vals de France, le Hell­fest, des matchs de Ligue 1 ou de Ligue 2 de foot­ball, ou encore de nombreuses étapes du tour de France tous les ans et bien entendu des événe­ments liés au nautisme, comme les cham­pion­nats de France et d’Eu­rope de triath­lon ou le Nautic Paddle, plus grande compé­ti­tion de paddle au monde, orga­ni­sée à Paris tous les ans en décembre.

En lire plus les Dispo­si­tifs Prévi­sion­nels de Secours.

Sécu­rité civile et gestion de crise

L’agré­ment de la SNSM lui permet égale­ment d’in­ter­ve­nir dans d’autres cadres et d’as­su­rer des missions de secours à personnes en renfort des sapeurs-pompiers (acci­dents, tempêtes, inon­da­tions…) ou des actions de soutien et d’ac­com­pa­gne­ment des popu­la­tions victimes d’ac­ci­dents, de sinistres ou de catas­trophes. Les sauve­teurs peuvent ainsi être solli­ci­tés par les préfets pour inté­grer des dispo­si­tifs ORSEC (orga­ni­sa­tion de la réponse de sécu­rité civile) aux côtés des services de secours publics.  

Suite aux inon­da­tions à répé­ti­tion en Bretagne, deux équi­pages zodiac du centre de forma­tion et d’in­ter­ven­tion SNSM d’Ille-et-Vilaine étaient par exemple inter­ve­nus pendant 4 jours, du 8 au 11 février 2014, sur les communes de Guipry et Messac, entre Redon et Rennes, en soutien aux popu­la­tions.

À Orléans, en 2016, les nageurs sauve­teurs ont égale­ment réalisé l’éva­cua­tion de 70 pension­naires d’une maison de retraite, grâce à la flotte de bateaux présente sur place.

La SNSM et la crise sani­taire de la COVID-19

Durant le confi­ne­ment en 2020, les 9 500 béné­voles de la SNSM se sont mobi­li­sés pour aider les services publics à faire face à la pandé­mie de Coro­na­vi­rus. 

Ce sont ainsi une tren­taine de struc­tures SNSM qui ont été à pied d’œuvre pour assu­rer des missions d’éva­cua­tions, de trans­ports sani­taires, de renforts aux centres médi­caux et hospi­ta­liers, de livrai­sons de médi­ca­ments et de nour­ri­ture aux personnes les plus fragiles. 

Au total, plus de 10 000 heures de béné­vo­lat ont permis d’ai­der la gestion de la crise de la COVID-19, sur diffé­rents lieux et missions :

  • Missions char­don (orga­ni­sa­tion d’opé­ra­tions de trans­fert de patients entre CHU)
  • Trans­ports sani­taires à partir des îles
  • Trans­ports et distri­bu­tion de masques
  • Accueil en EPHAD
  • Visites à domi­ciles et réali­sa­tion des courses
  • Accueil centre COVID 

Alors que la pandé­mie perdure, les béné­voles de la SNSM conti­nuent à porter secours et assis­tance 24h/24h, en mer comme sur terre, en appliquant toutes les mesures de précau­tion néces­saires.

Une coordination centralisée des équipes

La mobi­li­sa­tion de très nombreux moyens humains et maté­riels néces­site une logis­tique et une coor­di­na­tion rigou­reuse. C’est le rôle de la Gouver­nance, du service opéra­tions et des fonc­tions supports.

​Les 8 800 sauve­teurs béné­voles de terrain sont coor­don­nés par un président béné­vole, un siège de 104 sala­riés renfor­cés de quelques cadres béné­voles spécia­li­sés et, loca­le­ment, par des cadres béné­voles pour renfor­cer le soutien tech­nique, admi­nis­tra­tif, logis­tique, finan­cier et de commu­ni­ca­tion.

Gouver­nance de la SNSM

La SNSM consti­tue une entité juri­dique unique. Sa direc­tion est assu­rée par un président béné­vole, élu par le conseil d’ad­mi­nis­tra­tion parmi ses membres, pour un mandat de 6 ans renou­ve­lable.

Une équipe, compo­sée de sala­riés et de béné­voles, assure le soutien admi­nis­tra­tif, finan­cier, tech­nique, logis­tique des béné­voles impliqués dans le projet asso­cia­tif. L’en­semble de ces services est placé sous la direc­tion du président et du direc­teur géné­ral de la SNSM.

Le conseil d’ad­mi­nis­tra­tion de la SNSM

Le conseil d’ad­mi­nis­tra­tion est composé de 28 membres : 21 membres élus pour un mandat de 6 ans, et 7 membres dési­gnés par les minis­tères de tutelle (secré­ta­riat d’État en charge des trans­ports et de la mer au sein du minis­tère de la tran­si­tion écolo­gique et soli­daire ; minis­tère de l’in­té­rieur ; minis­tère des armées ; minis­tère des sports ; minis­tère de l’éco­no­mie).

Un comité direc­teur (CODIR), émana­tion du conseil d’ad­mi­nis­tra­tion, est chargé de conseiller le président dans l’éla­bo­ra­tion des orien­ta­tions stra­té­giques et les prises de déci­sion.

Les délé­ga­tions dépar­te­men­tales

Chaque dépar­te­ment mari­time dispose d’un délé­gué dépar­te­men­tal qui repré­sente le président auprès des auto­ri­tés régio­nales et assure, pour les stations et centres de forma­tion de sa zone géogra­phique, la coor­di­na­tion de la vie asso­cia­tive, des entraî­ne­ments, des actions de commu­ni­ca­tion et des appels à la géné­ro­sité du public. Les 26 délé­gués dépar­te­men­taux sont nommés par le président, après avis des inspec­teurs géné­raux concer­nés, et parti­cipent au contrôle admi­nis­tra­tif et fonc­tion­nel des struc­tures de leur dépar­te­ment.

Les commis­sions et comi­tés

Les comi­tés orga­niques

  • Le comité des finances se réunit avant chaque Conseil d’ad­mi­nis­tra­tion afin d’ana­ly­ser la situa­tion finan­cière de l’as­so­cia­tion et d’étu­dier toute ques­tion ayant une inci­dence sur les équi­libres finan­ciers de la SNSM.
  • Le comité juri­dique suit les affaires conten­tieuses et appelle l’at­ten­tion de la gouver­nance sur toute situa­tion expo­sant l’as­so­cia­tion à un risque juri­dique.
  • Le comité consul­ta­tif des béné­voles permet au Conseil d’ad­mi­nis­tra­tion de recueillir l’avis des béné­voles préa­la­ble­ment à la mise en œuvre des réformes et projets nouveaux.
  • Le comité médi­cal, compo­sée de méde­cins réfé­rents auprès des délé­gués dépar­te­men­taux, apporte une exper­tise et propose les évolu­tions néces­saires à la prise en charge des bles­sés dans le cadre des inter­ven­tions de sauve­tage, des évacua­tions et des trans­ports sani­taires, mais égale­ment en ce qui concerne les sujets rela­tifs à l’ap­ti­tude médi­cale des sauve­teurs ou à la préser­va­tion de leur santé dans le cadre des inter­ven­tions de sauve­tage.
  • Le comité des risques dresse une carto­gra­phie des risques pour l’as­so­cia­tion, évalue leurs impacts, leurs proba­bi­li­tés d’oc­cur­rence et d’échéance. Il propose des actions préven­tives au Conseil d’ad­mi­nis­tra­tion.
  • Le comité des adhé­sions instruit les demandes d’adhé­sion, de renou­vel­le­ment d’adhé­sion ou de démis­sion, et arrête chaque année la liste à jour des membres actifs de l’as­so­cia­tion, en vue de l’As­sem­blée géné­rale.
  • Le comité des récom­penses analyse les propo­si­tions de récom­penses et leur grada­tion expri­mées par l’en­semble des prési­dents des stations de sauve­tage, les direc­teurs des centres de forma­tion et d’in­ter­ven­tion, ainsi que les délé­gués dépar­te­men­taux.
  • Le comité de préven­tion et de réso­lu­tion des conflits contri­bue à une réso­lu­tion juste et harmo­nieuse des conflits qui peuvent naître au sein des équipes béné­voles et qui n’ont pas trouvé de réso­lu­tion lors d’une média­tion à l’éche­lon local ou dépar­te­men­tal.

Les commis­sions à carac­tère tech­nique

  • La commis­sion de la forma­tion s’as­sure de la perti­nence des parcours et des conte­nus des forma­tions propo­sés aux sauve­teurs, au regard de leurs compé­tences et des carac­té­ris­tiques des inter­ven­tions de la SNSM.
  • La commis­sion de la flotte et des infra­struc­tures a pour mission de défi­nir, pour les soumettre à l’ap­pro­ba­tion du Conseil d’ad­mi­nis­tra­tion, les carac­té­ris­tiques de la flotte de sauve­tage afin qu’elle réponde au juste besoin de nos inter­ven­tions, garan­tisse la sécu­rité des sauve­teurs comme des personnes secou­rues et que sa main­te­nance soit faci­li­tée, compte tenu de la complexité crois­sante des équi­pe­ments embarqués.
  • La commis­sion des audits arrête la liste de la tren­taine de struc­tures locales qui feront l’objet d’un audit dans l’an­née par un groupe d’au­di­teurs béné­voles, sous la respon­sa­bi­lité du tréso­rier natio­nal.
  • La commis­sion sécu­rité parti­cipe à l’ana­lyse des retours d’ex­pé­rience (RETEX) suite à des inci­dents ou acci­dents, émet des avis sur les docu­ments en cours d’éla­bo­ra­tion en lien avec la sécu­rité et contri­bue à la démarche de préven­tion de la SNSM.
  • La commis­sion tenue et équi­pe­ment parti­cipe à la prépa­ra­tion des orien­ta­tions et déci­sions dans le domaine des tenues des équi­pages et de leurs équi­pe­ments de sauve­tage et de survie, en entraî­ne­ment et en inter­ven­tion. Elle exprime un avis sur les nouveaux équi­pe­ments en service et leur utili­sa­tion. Elle suit la mise en place de réfé­ren­tiels. Elle est force de propo­si­tion pour des projets de tenues et d’équi­pe­ments inno­vants.

Les services du siège de la SNSM

Le siège de la SNSM est situé à Paris, au 8 cité d’An­tin, dans le 9ème arron­dis­se­ment. Il regroupe les services permet­tant le bon fonc­tion­ne­ment de l’as­so­cia­tion.

Le siège de la SNSM comprend égale­ment le Pôle natio­nal de forma­tion de Saint-Nazaire et le Pôle de soutien de la flotte de Saint-Malo.

L’évo­lu­tion de la SNSM et la plan de déve­lop­pe­ment « Cap2030 »

Les stations de sauve­tage de la SNSM sont nées au XIXe siècle de la seule volonté de béné­voles qui rési­daient sur les côtes du litto­ral. Histo­rique­ment compo­sée en grande part de sauve­teurs souvent retrai­tés, issus des profes­sions mari­times et portant secours prin­ci­pa­le­ment aux pêcheurs en diffi­culté en mer, la SNSM voit aujour­d’hui s’en­ga­ger des béné­voles plus jeunes, majo­ri­tai­re­ment actifs et prove­nant de tous les hori­zons socio-profes­sion­nels. Les béné­fi­ciaires de leurs actions sont essen­tiel­le­ment des plai­san­ciers et pratiquants d’ac­ti­vi­tés nautiques, et des esti­vants qui, par millions, fréquentent chaque été le litto­ral et les plages, sous la surveillance de nos nageurs sauve­teurs. Cette évolu­tion requiert de savoir répondre à des enjeux nombreux : moder­ni­sa­tion et renou­vel­le­ment de la flotte de sauve­tage, forma­tion des sauve­teurs, progres­sion des équi­pe­ments de sécu­rité, renfor­ce­ment de l’accom­pa­gne­ment des services centraux.

Il a fallu, dans un premier temps, trou­ver les ressources finan­cières garan­tis­sant la péren­nité de l’en­ga­ge­ment des béné­voles de la SNSM, et préser­ver son effi­ca­cité comme son effi­cience. Après une phase de dialogue de plusieurs années, l’État – premier respon­sable du sauve­tage – a porté sa contri­bu­tion annuelle à 10,5 millions d’eu­ros et prévu d’af­fec­ter à la SNSM 5 % de la future taxe sur les éoliennes en mer.

L’ins­ti­tu­tion d’une Jour­née natio­nale des Sauve­teurs en Mer, l’at­tri­bu­tion du label Grande cause natio­nale 2017 au sauve­tage en mer et l’am­pli­fi­ca­tion de nos inves­tis­se­ments en commu­ni­ca­tion et déve­lop­pe­ment ont permis d’étendre la noto­riété de l’as­so­cia­tion de façon signi­fi­ca­tive, de tripler le nombre de dona­teurs parti­cu­liers et d’ini­tier de nouveaux parte­na­riats avec des entre­prises mécènes. À la fin de l’an­née 2019, la SNSM comp­tait ainsi plus de 150 000 dona­teurs et avait collecté plus de 24 millions d’eu­ros auprès du public et des entre­prises.

Cet accrois­se­ment des ressources publiques et privées a offert les moyens de prépa­rer les étapes indis­pen­sables à l’in­ten­si­fi­ca­tion du soutien des béné­voles, dont le temps dispo­nible est de plus en plus contraint, chacun souhai­tant légi­ti­me­ment préser­ver le meilleur équi­libre entre vie profes­sion­nelle, vie fami­liale et enga­ge­ment asso­cia­tif.

Les sauve­teurs sont désor­mais dotés d’équi­pe­ments indi­vi­duels de sécu­rité modernes et perfor­mants, adap­tés aux spéci­fi­ci­tés de nos acti­vi­tés.

Amélio­rer le soutien de la flotte

Une nouvelle flotte de sauve­tage verra le jour en 2021, avec la mise à l’eau des premières têtes de série d’une gamme de six bateaux qui répond à nos exigences de sécu­rité et d’ef­fi­ca­cité. Dans les prochaines années, ce sont ainsi près de 100 millions d’eu­ros qui devront être inves­tis grâce à l’aide des dona­teurs parti­cu­liers, des entre­prises et des collec­ti­vi­tés terri­to­riales.

La nouvelle flotte et un nouvel atelier de répa­ra­tion – le Pôle de soutien de la flotte (PSF) –, inau­guré à Saint-Malo en 2018, ont été l’oc­ca­sion de repen­ser le modèle de soutien, avec la mise en place d’un système de suivi infor­ma­tisé par lequel les sauve­teurs disposent de l’en­semble des docu­men­ta­tions tech­niques et régle­men­taires de leurs navires, gèrent leurs plans de main­te­nance,
commandent des pièces de rechange au PSF – dont le maga­sin ne cesse d’ac­croître son acti­vité – et suivent les pannes et inci­dents touchant de mêmes modèles de navires, pour les retours d’ex­pé­rience et les évolu­tions néces­saires de maté­riels.

Former les sauve­teurs, un enjeu stra­té­gique

Depuis toujours, la forma­tion des sauve­teurs se déroule dans les stations de sauve­tage, par compa­gnon­nage des nouveaux par les anciens. Si le compa­gnon­nage est – et restera – la pierre angu­laire de la forma­tion des sauve­teurs, il tend à montrer ses limites dans un envi­ron­ne­ment toujours plus exigeant, plus judi­cia­risé, a fortiori dans d’un contexte où les trois-quarts des sauve­teurs proviennent de profes­sions autres que mari­times.

La créa­tion d’une Direc­tion natio­nale de la forma­tion (DNF), en 2009, a posé les bases de parcours de forma­tion struc­tu­rés. En quelques années, la DNF s’est étof­fée pour inté­grer la forma­tion des patrons d’équi­page, des forma­teurs, des plon­geurs auto­nomes, des pilotes d’em­bar­ca­tions rapides, des nageurs sauve­teurs affec­tés sur des plages à forts courants et fortes vagues, etc. Des réfé­ren­tiels de forma­tion de niveau très profes­sion­nel ont été mis au point par des groupes de travail majo­ri­tai­re­ment compo­sés de sauve­teurs et de forma­teurs béné­voles expé­ri­men­tés. Un module de forma­tion de base des équi­piers embarqués, complé­ment essen­tiel au compa­gnon­nage, commence à être déployé au plus près des stations de sauve­tage.

La forma­tion des sauve­teurs est un enjeu majeur pour l’ave­nir de la SNSM © Léo Joachim – CFI Manche

Collé­gia­lité et démo­cra­tie

Ces évolu­tions-clés ont eu pour consé­quence l’aug­men­ta­tion du nombre et de l’in­ci­dence des déci­sions prises par les organes centraux – conseil d’ad­mi­nis­tra­tion et siège pari­sien. Mais la SNSM est une asso­cia­tion, pas une entre­prise. Les membres béné­voles qui siègent en assem­blée géné­rale en sont les seuls « action­naires ».

Le drame du 7 juin 2019, aux Sables d’Olonne, qui a vu périr en mer trois sauve­teurs béné­voles, a provoqué une émotion consi­dé­rable. Le Président de la Répu­blique a rendu un hommage natio­nal aux sauve­teurs dispa­rus et resca­pés, le Gouver­ne­ment s’est atta­ché à accen­tuer son accom­pa­gne­ment, le Sénat a mis en place une mission d’in­for­ma­tion.

Consul­tés par le président Emma­nuel de Oliveira, les béné­voles ont large­ment approuvé les prin­ci­pales orien­ta­tions qui seront discu­tées en assem­blée géné­rale et mises en œuvre pour les dix années à venir. Ils ont redit de façon claire leur atta­che­ment à l’as­so­cia­tion natio­nale SNSM, personne morale une et indi­vi­sible. Ils ont, en revanche, souli­gné l’im­por­tance d’un élar­gis­se­ment signi­fi­ca­tif de la base des membres appe­lés à voter en assem­blée géné­rale – quand seuls les prési­dents des stations et direc­teurs des centres de forma­tion le peuvent aujour­d’hui – et d’une plus grande collé­gia­lité dans la prépa­ra­tion des déci­sions prises par le
conseil d’ad­mi­nis­tra­tion, au sein duquel ils souhaitent une meilleure repré­sen­ta­ti­vité des béné­voles issus des struc­tures locales, au-delà donc de la moitié des membres du conseil, comme c’est le cas actuel­le­ment.

Les sauve­teurs aspirent à une meilleure recon­nais­sance de leurs actions, de leurs compé­tences et quali­fi­ca­tions, par la SNSM elle-même, par l’État et par le grand public. Ils demandent un soutien accru en forma­tion, au plus près de leurs implan­ta­tions locales, pour leur permettre d’exer­cer leurs missions en confiance, et un renfor­ce­ment de l’ap­pui tech­nique, parti­cu­liè­re­ment dans le contexte actuel de trans­fert par l’État aux arma­teurs de la respon­sa­bi­lité de la sécu­rité des navires.

Vers une gouver­nance plus démo­cra­tique 

La SNSM va donc révi­ser ses statuts, et en parti­cu­lier la compo­si­tion de son assem­blée géné­rale et de son conseil d’ad­mi­nis­tra­tion, afin de répondre à ces attentes, qui fondent la vie démo­cra­tique de notre asso­cia­tion.

En paral­lèle, le nouveau plan de moder­ni­sa­tion Cap 2030, qui touche aux ques­tions opéra­tion­nelles, au soutien tech­nique et à la forma­tion comme à l’or­ga­ni­sa­tion de la prise de déci­sions, sera discuté dans les mois qui viennent. L’am­bi­tion est de prépa­rer la SNSM pour les dix prochaines années.

Orga­ni­sa­tion appre­nante, la SNSM est vivante et sait s’adap­ter aux évolu­tions de son envi­ron­ne­ment. Les enjeux de préser­va­tion de ce modèle béné­vole d’ex­cep­tion sont multiples et néces­sitent le concours de tous : des sauve­teurs eux-mêmes, pour prendre ensemble les meilleures déci­sions pour leur avenir, de l’État et des collec­ti­vi­tés terri­to­riales, dans leurs rôles, et des dona­teurs, parti­cu­liers comme entre­prises, sans lesquels cette belle aven­ture au service de la sécu­rité de tous ne saurait perdu­rer.

 

 

Sources : https://www.snsm.org/

 

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