MATIN GOURMAND
Samedi 10 juin sur la place de l’église !
De 9h à 13h, Venez découvrir une dégustation gratuite offerte par les commerçants du bourg d’Arzon, des tours de voitures, accompagnés d’une fanfare rock ! Bénéfice pour la SNSM.
O’Bistrot
Kanistell
L’Atelier de l’Océan
Boucherie Dréan
Boulangerie Trémelo
La Cave Fromagère
Mélodie Florale
Bourg’Bon
LA SNSM
Sauver des vies humaines en mer, mission première de la SNSM
La SNSM est l’un des principaux acteurs de la recherche et du sauvetage en mer.
Les Sauveteurs en Mer interviennent sur demande des centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage (CROSS), effectuent les opérations de recherche en mer, assistent les navires en difficulté, évaluent l’état des personnes à secourir, leur donnent les premiers soins et ramènent les blessés et les naufragés à terre où d’autres organismes de secours les prennent en charge.
La SNSM est la seule organisation agréée dédiée au sauvetage en mer en France
Les centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage sont au cœur du dispositif de recherche et de sauvetage en mer. Leurs missions :
- assurer une veille permanente des dispositifs de détresse ;
- recevoir et analyser les messages de détresse ;
- planifier les opérations de recherche et de sauvetage ;
- actionner et coordonner les moyens les plus appropriés pour intervenir : navires sur zone, canots de sauvetage, hélicoptères, etc.
Sur alerte du CROSS, le patron de l’embarcation des Sauveteurs en Mer la plus proche et la mieux équipée au regard des circonstances, réunit son équipage pour appareiller dans un délai de 17 minutes. Les Sauveteurs en Mer réalisent près de 50 % des interventions maritimes coordonnées par les CROSS.
En cas d’opération importante, le CROSS peut faire intervenir plusieurs équipages et tout moyen qu’il juge utile (hélicoptère, avion, Marine nationale, etc.). Le patron du canot ou de la vedette est en contact avec le CROSS pendant toute la durée de l’opération de sauvetage.
La réactivité et le savoir-faire des Sauveteurs en Mer, leurs équipements, mais également la gestion de l’organisation d’une opération de sauvetage sont primordiaux pour mener à bien leur mission de recherche et de sauvetage en mer.
Le sauvetage de la vie humaine en mer est obligatoire et gratuit
Il s’impose à quiconque est en mesure de porter secours dans les limites de sa propre sécurité.
À l’occasion des interventions de sauvetage aux personnes, les moyens de la SNSM peuvent être amenés à porter également assistance aux biens – navires et embarcations en difficulté – en cas de danger potentiel ou avéré. Ces opérations – juridiquement fondées sur les textes en vigueur (Code des transports) – sont conduites sous le contrôle exclusif des CROSS. Elles peuvent donner lieu à un dédommagement des frais engagés (gasoil, entretien du navire, etc.).
196, le numéro d’appel national d’urgence en mer depuis le littoral
Un numéro d’alerte, le 196, permet de joindre directement les CROSS depuis un téléphone.
Numéros d’appel d’urgence en mer (196 par téléphone, canal 16 par VHF) © Ministère de la transition écologique et solidaire
Canal 16 par VHF, la fréquence internationale de détresse
À bord d’un bateau, les Sauveteurs en Mer préconisent l’utilisation de la VHF (canal 16), beaucoup plus sûre.
Numéro d’urgence en mer : privilégiez le canal 16 par VHF ! © SNSM
208 stations de sauvetage réparties sur tout le littoral
5 100 sauveteurs embarqués bénévoles interviennent jusqu’à 20 milles nautiques de la côte à partir des 208 stations de sauvetage de la SNSM.
En 2021, on comptait ainsi 188 stations permanentes. En complément, la SNSM dispose de 20 stations saisonnières pour compléter le dispositif pendant la période estivale, ou assurer un lien avec les municipalités dans le cas où les plages surveillées par les nageurs sauveteurs ne disposent pas de stations de sauvetage permanentes à proximité.
Chacune des stations permanentes est dirigée par un président, secondé par un trésorier et par le patron titulaire, lui-même responsable de la composition du recrutement et de la formation de son équipage. Chaque station dispose d’un équipage de 10 à 40 bénévoles opérationnels.
Grâce à leur savoir-faire, leur adaptabilité, leurs équipements, mais aussi leur engagement profond, les Sauveteurs en Mer sont capables de répondre efficacement à toute situation de sauvetage, qu’il s’agisse d’une panne, d’une voie d’eau à bord, d’un échouement, d’une évacuation médicalisée ou sanitaire, ou encore d’une chute à la mer.
En 2021, 13 616 personnes ont été secourues au large par les Sauveteurs en Mer de la SNSM.
Le sauvetage des vies sur le littoral, une mission de la SNSM
Assurant une surveillance constante de la baignade sur les plages, les nageurs sauveteurs de la SNSM sont les premiers présents en cas d’incident. Formés au secourisme et aux interventions en milieu aquatique, ils constituent le premier maillon de la chaîne des secours sur le littoral.
La surveillance des plages
Les maires et les collectivités de bord de mer ont pour obligation légale d’organiser la surveillance de leurs plages. Pour ce faire, ils emploient, pour la saison estivale, des sauveteurs diplômés (aussi appelés “maîtres nageur”, “surveillants de baignade” ou “nageur sauveteur”), en mesure de mener à bien différents types d’interventions, de coordonner et de prévenir les secours et de prodiguer les premiers soins.
Les nageurs sauveteurs de la SNSM assurent cette mission sur un tiers des plages surveillées du littoral.
Avant le début de la saison estivale, la SNSM affecte les nageurs sauveteurs formés dans ses centres de formation et d’intervention (CFI) sur les différents postes de secours des communes. Bénévoles pendant l’année, les nageurs sauveteurs sont rémunérés pour leur emploi estival en poste de secours durant l’été. Depuis quelques années se développent de nouveaux types de postes d’intervention effectuant des patrouilles nautiques sur les zones littorales isolées.
1 447 nageurs sauveteurs de la SNSM pour sécuriser le littoral français
1 447 nageurs sauveteurs de la SNSM répartis dans les 250 postes de secours interviennent dans les zones de baignade aménagées jusqu’à 300 mètres des côtes. Âgés en moyenne de 18 à 25 ans, composés pour ⅔ d’hommes et ⅓ de femmes, les nageurs sauveteurs se recrutent principalement parmi les étudiants (⅔) et les jeunes salariés.
Leurs missions :
- porter assistance aux baigneurs en danger et aux utilisateurs d’engins de plage (planches à voile, engins pneumatiques, kitesurf, petits voiliers, etc.) en difficulté ;
- administrer les premiers soins aux personnes victimes d’accident ;
- signaler les problèmes aux unités de secours adaptées.
- Outre ces actions de sauvetage, les Sauveteurs en Mer présents sur les plages opèrent également un vaste travail de prévention auprès des vacanciers afin de réduire les risques d’accident.
· La formation des nageurs sauveteurs de la SNSM
- Pour devenir nageur sauveteur pour la SNSM, il faut suivre une formation d’au moins 300 heures la première année (assurée par 800 formateurs bénévoles) et s’adresser pour cela à l’un des 32 centres de formation et d’intervention (CFI) le plus proche de son domicile.
- Une fois diplômés, les nageurs sauveteurs de la SNSM peuvent exercer la surveillance des baignades sous la responsabilité d’un chef de poste. Ils ont l’obligation de s’entraîner régulièrement pour maintenir leur niveau de compétences ou en acquérir de nouvelles dans le cadre de formations qualifiantes spécifiques : « plages dangereuses », « marine jet », « chef de poste », etc.
- Les nageurs sauveteurs restent à la SNSM pendant 3–4 ans en moyenne. Cette rotation nécessite un effort permanent de recrutement et de formation de la part de l’association, afin de répondre aux sollicitations des communes du littoral.
- Les nageurs sauveteurs peuvent participer à des dispositifs prévisionnels de secours (DPS).
- Les nageurs sauveteurs qui ont suivi une formation initiale et sont diplômés doivent suivre durant l’année une formation continue pour pouvoir repartir en plage l’été suivant.
- En rejoignant la SNSM, les jeunes ajoutent non seulement à leur cursus une expérience enrichissante grâce à un engagement citoyen et solidaire mais bénéficient en outre d’une formation diplômante qui peut être déterminante par la suite dans leur recherche d’emploi.
- Face à l’augmentation des estivants sur les plages et à la multiplication des loisirs nautiques de bord de mer, les nageurs sauveteurs jouent un rôle clef dans l’amélioration de la sécurité. Ils contribuent à diminuer le nombre des accidents sur le littoral français.
Qu'est-ce qu'une mission de sécurité civile ?
La sécurité civile est l’ensemble des moyens mis en œuvre par l’État pour protéger sa population. Elle regroupe la prévention des risques de toute nature, l’information et l’alerte des populations ainsi que la protection des personnes, des biens et de l’environnement contre les accidents, les sinistres et les catastrophes par la préparation et la mise en œuvre de mesures et de moyens appropriés relevant de l’État, des collectivités territoriales et des autres personnes publiques ou privées. C’est un service public faisant intervenir un nombre important d’acteurs, dont des associations agréées telles que la SNSM.
Les acteurs de la sécurité civile en France
En France, la sécurité civile est placée sous l’autorité du ministre de l’Intérieur au travers de la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC). Elle organise les secours d’assistance aux personnes et aux biens sur terre.
Elle est déployée à l’échelon départemental par le préfet, qui coordonne et fait intervenir différents acteurs :
- Le service interministériel de défense et de protection civile (SIDPC) : il assiste le préfet dans la mise en place d’opérations de prévention et de gestion des crises liées à des catastrophes naturelles ou des événements conjoncturels.
- Le service départemental d’incendie et de secours (SDIS) : placés sous l’autorité du président du conseil départemental et du préfet, les sapeurs-pompiers du SDIS sont chargés de 3 missions : la prévention, la prévision et les opérations de secours. Les SDIS sont aux commandes des secours en cas de crise, sous la direction du préfet.
- Le service d’aide médicale urgente : service hospitalier public dont le rôle est d’organiser l’urgence médicale dans chaque département. Il assure la coordination du service médical d’urgence et organise la chaîne médicale des secours.
- La police : elle peut être déployée en cas de catastrophe naturelle pour assurer le maintien de l’ordre public et encadrer le trafic routier.
- Les associations de secourisme et de sécurité civile : elles sont 15 à être agréées en France pour être engagées sur le terrain par le Préfet, sur différents types de missions (voir plus bas).
L’organisation de la sécurité civile
On distingue les risques “courants” et les risques “particuliers”.
Le premier type regroupe des risques liés aux accidents : accidents de la route, urgences vitales, incendies, accidents industriels…. Ce sont dans ces cas les sapeurs-pompiers (bénévoles ou professionnels) du SDIS et les personnels médicaux du SAMU qui interviennent prioritairement.
Pour les risques « particuliers », liés à des événements ou à des catastrophes naturelles, le préfet de département requiert l’aide d’associations agréées de sécurité civile, pour réaliser 4 types de missions.
- Type A : missions de secours aux personnes suite à une catastrophe ou un accident (inondations, explosion, attentat…). Lorsque les moyens traditionnels (SDIS, SAMU…) sont dépassés, le préfet peut alors solliciter l’aide d’une association de sécurité civile, qui agit alors sous le commandement des sapeurs-pompiers.
- Type B : missions de soutien et d’accompagnement des populations suite à un accident ou une catastrophe : accueil d’urgence, distribution alimentaire, de couverture, etc.
- Type C : missions d’encadrement de bénévoles, lorsqu’il est fait appel à la population pour participer et aider à la gestion d’une crise suite à une catastrophe ou un accident.
- Type D : mise en place de DPS (dispositif prévisionnel de secours) sur des rassemblements publics ponctuels (manifestations sportives, concerts, festivals, etc.).
Exemples de missions de sécurité civile assurées par la SNSM
La SNSM dispose de l’agrément pour ces 4 types de missions. Elle peut engager pour cela plus de 3 300 bénévoles, dont plus de 3 000 secouristes (niveau 1 et 2), 35 médecins, 34 infirmiers et 155 logisticiens pour assurer le bon déroulement de ces missions.
Les postes de secours ou DPS
La mise en place de postes de secours (ou DPS, dispositifs prévisionnels de secours) constitue l’activité la plus importante de la SNSM en matière de sécurité civile. Les DPS sont en effet obligatoires depuis le 1er janvier 2007 pour toute organisation de manifestations ou de rassemblements à caractère sportif, culturel ou social rassemblant plus de 1 500 personnes : autant d’événements pendant lesquels les bénévoles de la SNSM participent à assurer la sécurité du public et des participants. En 2021, la SNSM a ainsi réalisé 1 180 missions, correspondant à un peu moins de 8 000 journées de bénévoles.
Elle sécurise par exemple l’un des plus importants festivals de France, le Hellfest, des matchs de Ligue 1 ou de Ligue 2 de football, ou encore de nombreuses étapes du tour de France tous les ans et bien entendu des événements liés au nautisme, comme les championnats de France et d’Europe de triathlon ou le Nautic Paddle, plus grande compétition de paddle au monde, organisée à Paris tous les ans en décembre.
En lire plus les Dispositifs Prévisionnels de Secours.
Sécurité civile et gestion de crise
L’agrément de la SNSM lui permet également d’intervenir dans d’autres cadres et d’assurer des missions de secours à personnes en renfort des sapeurs-pompiers (accidents, tempêtes, inondations…) ou des actions de soutien et d’accompagnement des populations victimes d’accidents, de sinistres ou de catastrophes. Les sauveteurs peuvent ainsi être sollicités par les préfets pour intégrer des dispositifs ORSEC (organisation de la réponse de sécurité civile) aux côtés des services de secours publics.
Suite aux inondations à répétition en Bretagne, deux équipages zodiac du centre de formation et d’intervention SNSM d’Ille-et-Vilaine étaient par exemple intervenus pendant 4 jours, du 8 au 11 février 2014, sur les communes de Guipry et Messac, entre Redon et Rennes, en soutien aux populations.
À Orléans, en 2016, les nageurs sauveteurs ont également réalisé l’évacuation de 70 pensionnaires d’une maison de retraite, grâce à la flotte de bateaux présente sur place.
La SNSM et la crise sanitaire de la COVID-19
Durant le confinement en 2020, les 9 500 bénévoles de la SNSM se sont mobilisés pour aider les services publics à faire face à la pandémie de Coronavirus.
Ce sont ainsi une trentaine de structures SNSM qui ont été à pied d’œuvre pour assurer des missions d’évacuations, de transports sanitaires, de renforts aux centres médicaux et hospitaliers, de livraisons de médicaments et de nourriture aux personnes les plus fragiles.
Au total, plus de 10 000 heures de bénévolat ont permis d’aider la gestion de la crise de la COVID-19, sur différents lieux et missions :
- Missions chardon (organisation d’opérations de transfert de patients entre CHU)
- Transports sanitaires à partir des îles
- Transports et distribution de masques
- Accueil en EPHAD
- Visites à domiciles et réalisation des courses
- Accueil centre COVID
Alors que la pandémie perdure, les bénévoles de la SNSM continuent à porter secours et assistance 24h/24h, en mer comme sur terre, en appliquant toutes les mesures de précaution nécessaires.
Une coordination centralisée des équipes
La mobilisation de très nombreux moyens humains et matériels nécessite une logistique et une coordination rigoureuse. C’est le rôle de la Gouvernance, du service opérations et des fonctions supports.
Les 8 800 sauveteurs bénévoles de terrain sont coordonnés par un président bénévole, un siège de 104 salariés renforcés de quelques cadres bénévoles spécialisés et, localement, par des cadres bénévoles pour renforcer le soutien technique, administratif, logistique, financier et de communication.
Gouvernance de la SNSM
La SNSM constitue une entité juridique unique. Sa direction est assurée par un président bénévole, élu par le conseil d’administration parmi ses membres, pour un mandat de 6 ans renouvelable.
Une équipe, composée de salariés et de bénévoles, assure le soutien administratif, financier, technique, logistique des bénévoles impliqués dans le projet associatif. L’ensemble de ces services est placé sous la direction du président et du directeur général de la SNSM.
Le conseil d’administration de la SNSM
Le conseil d’administration est composé de 28 membres : 21 membres élus pour un mandat de 6 ans, et 7 membres désignés par les ministères de tutelle (secrétariat d’État en charge des transports et de la mer au sein du ministère de la transition écologique et solidaire ; ministère de l’intérieur ; ministère des armées ; ministère des sports ; ministère de l’économie).
Un comité directeur (CODIR), émanation du conseil d’administration, est chargé de conseiller le président dans l’élaboration des orientations stratégiques et les prises de décision.
Les délégations départementales
Chaque département maritime dispose d’un délégué départemental qui représente le président auprès des autorités régionales et assure, pour les stations et centres de formation de sa zone géographique, la coordination de la vie associative, des entraînements, des actions de communication et des appels à la générosité du public. Les 26 délégués départementaux sont nommés par le président, après avis des inspecteurs généraux concernés, et participent au contrôle administratif et fonctionnel des structures de leur département.
Les commissions et comités
Les comités organiques
- Le comité des finances se réunit avant chaque Conseil d’administration afin d’analyser la situation financière de l’association et d’étudier toute question ayant une incidence sur les équilibres financiers de la SNSM.
- Le comité juridique suit les affaires contentieuses et appelle l’attention de la gouvernance sur toute situation exposant l’association à un risque juridique.
- Le comité consultatif des bénévoles permet au Conseil d’administration de recueillir l’avis des bénévoles préalablement à la mise en œuvre des réformes et projets nouveaux.
- Le comité médical, composée de médecins référents auprès des délégués départementaux, apporte une expertise et propose les évolutions nécessaires à la prise en charge des blessés dans le cadre des interventions de sauvetage, des évacuations et des transports sanitaires, mais également en ce qui concerne les sujets relatifs à l’aptitude médicale des sauveteurs ou à la préservation de leur santé dans le cadre des interventions de sauvetage.
- Le comité des risques dresse une cartographie des risques pour l’association, évalue leurs impacts, leurs probabilités d’occurrence et d’échéance. Il propose des actions préventives au Conseil d’administration.
- Le comité des adhésions instruit les demandes d’adhésion, de renouvellement d’adhésion ou de démission, et arrête chaque année la liste à jour des membres actifs de l’association, en vue de l’Assemblée générale.
- Le comité des récompenses analyse les propositions de récompenses et leur gradation exprimées par l’ensemble des présidents des stations de sauvetage, les directeurs des centres de formation et d’intervention, ainsi que les délégués départementaux.
- Le comité de prévention et de résolution des conflits contribue à une résolution juste et harmonieuse des conflits qui peuvent naître au sein des équipes bénévoles et qui n’ont pas trouvé de résolution lors d’une médiation à l’échelon local ou départemental.
Les commissions à caractère technique
- La commission de la formation s’assure de la pertinence des parcours et des contenus des formations proposés aux sauveteurs, au regard de leurs compétences et des caractéristiques des interventions de la SNSM.
- La commission de la flotte et des infrastructures a pour mission de définir, pour les soumettre à l’approbation du Conseil d’administration, les caractéristiques de la flotte de sauvetage afin qu’elle réponde au juste besoin de nos interventions, garantisse la sécurité des sauveteurs comme des personnes secourues et que sa maintenance soit facilitée, compte tenu de la complexité croissante des équipements embarqués.
- La commission des audits arrête la liste de la trentaine de structures locales qui feront l’objet d’un audit dans l’année par un groupe d’auditeurs bénévoles, sous la responsabilité du trésorier national.
- La commission sécurité participe à l’analyse des retours d’expérience (RETEX) suite à des incidents ou accidents, émet des avis sur les documents en cours d’élaboration en lien avec la sécurité et contribue à la démarche de prévention de la SNSM.
- La commission tenue et équipement participe à la préparation des orientations et décisions dans le domaine des tenues des équipages et de leurs équipements de sauvetage et de survie, en entraînement et en intervention. Elle exprime un avis sur les nouveaux équipements en service et leur utilisation. Elle suit la mise en place de référentiels. Elle est force de proposition pour des projets de tenues et d’équipements innovants.
Les services du siège de la SNSM
Le siège de la SNSM est situé à Paris, au 8 cité d’Antin, dans le 9ème arrondissement. Il regroupe les services permettant le bon fonctionnement de l’association.
Le siège de la SNSM comprend également le Pôle national de formation de Saint-Nazaire et le Pôle de soutien de la flotte de Saint-Malo.
L’évolution de la SNSM et la plan de développement « Cap2030 »
Les stations de sauvetage de la SNSM sont nées au XIXe siècle de la seule volonté de bénévoles qui résidaient sur les côtes du littoral. Historiquement composée en grande part de sauveteurs souvent retraités, issus des professions maritimes et portant secours principalement aux pêcheurs en difficulté en mer, la SNSM voit aujourd’hui s’engager des bénévoles plus jeunes, majoritairement actifs et provenant de tous les horizons socio-professionnels. Les bénéficiaires de leurs actions sont essentiellement des plaisanciers et pratiquants d’activités nautiques, et des estivants qui, par millions, fréquentent chaque été le littoral et les plages, sous la surveillance de nos nageurs sauveteurs. Cette évolution requiert de savoir répondre à des enjeux nombreux : modernisation et renouvellement de la flotte de sauvetage, formation des sauveteurs, progression des équipements de sécurité, renforcement de l’accompagnement des services centraux.
Il a fallu, dans un premier temps, trouver les ressources financières garantissant la pérennité de l’engagement des bénévoles de la SNSM, et préserver son efficacité comme son efficience. Après une phase de dialogue de plusieurs années, l’État – premier responsable du sauvetage – a porté sa contribution annuelle à 10,5 millions d’euros et prévu d’affecter à la SNSM 5 % de la future taxe sur les éoliennes en mer.
L’institution d’une Journée nationale des Sauveteurs en Mer, l’attribution du label Grande cause nationale 2017 au sauvetage en mer et l’amplification de nos investissements en communication et développement ont permis d’étendre la notoriété de l’association de façon significative, de tripler le nombre de donateurs particuliers et d’initier de nouveaux partenariats avec des entreprises mécènes. À la fin de l’année 2019, la SNSM comptait ainsi plus de 150 000 donateurs et avait collecté plus de 24 millions d’euros auprès du public et des entreprises.
Cet accroissement des ressources publiques et privées a offert les moyens de préparer les étapes indispensables à l’intensification du soutien des bénévoles, dont le temps disponible est de plus en plus contraint, chacun souhaitant légitimement préserver le meilleur équilibre entre vie professionnelle, vie familiale et engagement associatif.
Les sauveteurs sont désormais dotés d’équipements individuels de sécurité modernes et performants, adaptés aux spécificités de nos activités.
Améliorer le soutien de la flotte
Une nouvelle flotte de sauvetage verra le jour en 2021, avec la mise à l’eau des premières têtes de série d’une gamme de six bateaux qui répond à nos exigences de sécurité et d’efficacité. Dans les prochaines années, ce sont ainsi près de 100 millions d’euros qui devront être investis grâce à l’aide des donateurs particuliers, des entreprises et des collectivités territoriales.
La nouvelle flotte et un nouvel atelier de réparation – le Pôle de soutien de la flotte (PSF) –, inauguré à Saint-Malo en 2018, ont été l’occasion de repenser le modèle de soutien, avec la mise en place d’un système de suivi informatisé par lequel les sauveteurs disposent de l’ensemble des documentations techniques et réglementaires de leurs navires, gèrent leurs plans de maintenance,
commandent des pièces de rechange au PSF – dont le magasin ne cesse d’accroître son activité – et suivent les pannes et incidents touchant de mêmes modèles de navires, pour les retours d’expérience et les évolutions nécessaires de matériels.
Former les sauveteurs, un enjeu stratégique
Depuis toujours, la formation des sauveteurs se déroule dans les stations de sauvetage, par compagnonnage des nouveaux par les anciens. Si le compagnonnage est – et restera – la pierre angulaire de la formation des sauveteurs, il tend à montrer ses limites dans un environnement toujours plus exigeant, plus judiciarisé, a fortiori dans d’un contexte où les trois-quarts des sauveteurs proviennent de professions autres que maritimes.
La création d’une Direction nationale de la formation (DNF), en 2009, a posé les bases de parcours de formation structurés. En quelques années, la DNF s’est étoffée pour intégrer la formation des patrons d’équipage, des formateurs, des plongeurs autonomes, des pilotes d’embarcations rapides, des nageurs sauveteurs affectés sur des plages à forts courants et fortes vagues, etc. Des référentiels de formation de niveau très professionnel ont été mis au point par des groupes de travail majoritairement composés de sauveteurs et de formateurs bénévoles expérimentés. Un module de formation de base des équipiers embarqués, complément essentiel au compagnonnage, commence à être déployé au plus près des stations de sauvetage.
La formation des sauveteurs est un enjeu majeur pour l’avenir de la SNSM © Léo Joachim – CFI Manche
Collégialité et démocratie
Ces évolutions-clés ont eu pour conséquence l’augmentation du nombre et de l’incidence des décisions prises par les organes centraux – conseil d’administration et siège parisien. Mais la SNSM est une association, pas une entreprise. Les membres bénévoles qui siègent en assemblée générale en sont les seuls « actionnaires ».
Le drame du 7 juin 2019, aux Sables d’Olonne, qui a vu périr en mer trois sauveteurs bénévoles, a provoqué une émotion considérable. Le Président de la République a rendu un hommage national aux sauveteurs disparus et rescapés, le Gouvernement s’est attaché à accentuer son accompagnement, le Sénat a mis en place une mission d’information.
Consultés par le président Emmanuel de Oliveira, les bénévoles ont largement approuvé les principales orientations qui seront discutées en assemblée générale et mises en œuvre pour les dix années à venir. Ils ont redit de façon claire leur attachement à l’association nationale SNSM, personne morale une et indivisible. Ils ont, en revanche, souligné l’importance d’un élargissement significatif de la base des membres appelés à voter en assemblée générale – quand seuls les présidents des stations et directeurs des centres de formation le peuvent aujourd’hui – et d’une plus grande collégialité dans la préparation des décisions prises par le
conseil d’administration, au sein duquel ils souhaitent une meilleure représentativité des bénévoles issus des structures locales, au-delà donc de la moitié des membres du conseil, comme c’est le cas actuellement.
Les sauveteurs aspirent à une meilleure reconnaissance de leurs actions, de leurs compétences et qualifications, par la SNSM elle-même, par l’État et par le grand public. Ils demandent un soutien accru en formation, au plus près de leurs implantations locales, pour leur permettre d’exercer leurs missions en confiance, et un renforcement de l’appui technique, particulièrement dans le contexte actuel de transfert par l’État aux armateurs de la responsabilité de la sécurité des navires.
Vers une gouvernance plus démocratique
La SNSM va donc réviser ses statuts, et en particulier la composition de son assemblée générale et de son conseil d’administration, afin de répondre à ces attentes, qui fondent la vie démocratique de notre association.
En parallèle, le nouveau plan de modernisation Cap 2030, qui touche aux questions opérationnelles, au soutien technique et à la formation comme à l’organisation de la prise de décisions, sera discuté dans les mois qui viennent. L’ambition est de préparer la SNSM pour les dix prochaines années.
Organisation apprenante, la SNSM est vivante et sait s’adapter aux évolutions de son environnement. Les enjeux de préservation de ce modèle bénévole d’exception sont multiples et nécessitent le concours de tous : des sauveteurs eux-mêmes, pour prendre ensemble les meilleures décisions pour leur avenir, de l’État et des collectivités territoriales, dans leurs rôles, et des donateurs, particuliers comme entreprises, sans lesquels cette belle aventure au service de la sécurité de tous ne saurait perdurer.
Sources : https://www.snsm.org/